samedi 19 novembre 2016

IPhone. Apple archive l’historique des appels dans le cloud

Une société de sécurité informatique russe a mis en évidence que Apple stockait les historiques d'appels des utilisateurs d'iPhone sur l'iCloud sans leur demander leur permission.
Apple s’était érigé en héraut de la protection de la vie privée de ses utilisateurs dans l’affaire de la tuerie de San Bernardino. Le géant de la téléphonie avait refusé début 2016 de fournir les données contenues dans l’iPhone du tueur, Syed Rizwan Farook, au FBI.
Mais Apple ne serait pas si blanc en matière de protection des données personnelles.
La société fondée par Steve Jobs vient de confirmer que l’historique des appels passés depuis un iPhone était automatiquement archivé sur le cloud. Sans qu’aucun consentement des utilisateurs ne soit requis au préalable.
Cet archivage avait été détecté par la société de sécurité informatique russe Elcomsoft d’après laquelle ces appels sont conservés pour une durée de quatre mois. Apple parle, quant à lui, d’une sauvegarde de trente jours.

Synchronisation automatique

Lorsque les propriétaires d’iPhone configurent leur appareil, ils sont invités à créer un compte iCloud permettant de stocker leurs données, comme leur répertoire, sur internet, ce qui peut s’avérer utile en cas de changement de téléphone.
« Nous offrons une synchronisation de l’historique des appels par commodité pour que nos clients puissent rappeler un interlocuteur depuis n’importe lequel de leur appareil », fait valoir la marque à la pomme.
Parmi ces données figurent aussi les appels classiques et les appels vidéo via FaceTime. Or, dans les paramètres de configuration de l’iPhone, aucun outil ne permet de désactiver ce transfert d’historique des appels.
Apple récupère ensuite simplement le journal de ces coups de fil sur ses serveurs. L’ensemble de ces données, une fois sorties du téléphone, ne sont plus chiffrées et sont donc à la disposition d’Apple qui peut se réserver le droit de les communiquer en cas de demande judiciaire.
Plus inquiétant, ces données pourraient également être exploitées par des pirates informatiques.

Source : Ouestfrance.fr

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