jeudi 3 novembre 2016

Un virus d'un autre genre dans cet hôpital

Un hôpital anglais ferme pour traiter son virus… informatique


Un virus informatique a contraint un hôpital anglais à fermer son système d’information, provoquant l’annulation de centaines d’opérations et rendez-vous.
Des hôpitaux du Lincolnshire, une région située au nord de Londres, ont été contraints d’annuler des centaines d’opérations en raison de leur infection par un virus informatique. L’alerte est partie du Northern Lincolnshire and Goole NHS Foundation Trust (NLAG) qui a indiqué, le 30 octobre, que ses systèmes étaient infectés et qu’il prenait la décision de stopper la plupart de ses activités lundi 31 et mardi 1er novembre. « Nous avons pris la décision, conformément aux conseils d’experts, de ferme la majorité de nos systèmes afin d’isoler la menace et la détruire », écrit l’organisation dans son message d’avertissement. Conséquence : les opérations, les visites programmées de patients et les procédures de diagnostic ont toutes été annulées, tandis que les urgences et les accouchements étaient détournés vers d’autres établissements.
Selon le Grimsby Telegraph, un journal local, il ne s’agirait toutefois pas d’un ransomware, un type de menace qui avait bloqué sévèrement au moins un hôpital américain voici quelques mois, établissement qui avait finalement payer une rançon pour restaurer ses données. Signalons que des établissements hospitaliers français ont également été touchés par des ransomwares, notamment à Epinal ou Boulogne-sur-mer. La direction de l’hôpital du Lincolnshire a écarté toute demande de rançon ou tout accès non autorisé aux données des patients.

D’autres hôpitaux en quarantaine

A l’heure où nous écrivons ces lignes, la NLAG indique que ses systèmes sont de nouveau opérationnels et espère reprendre ses activités normalement dès demain. Mais n’exclut pas de nouvelles annulations de rendez-vous.
Signalons que le United Lincolnshire Hospitals NHS Trust, qui regroupe plusieurs établissements de soin et partage certains systèmes IT cliniques avec le NLAG, a également été touché par ricochet. Par « mesure de précaution », ce groupe d’hôpitaux a également pris la décision de fermer ses systèmes afin d’éradiquer l’infection.

Source : Silicon.fr

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