lundi 31 octobre 2016

Mozilla Firefox surgonflé pour 2017

FIREFOX DEVIENDRA PLUS PUISSANT EN 2017


Mozilla a soif de puissance en ce moment. Firefox va en effet bientôt passer sur une toute nouvelle architecture, Electrolysis, mais la fondation n’a pas l’intention d’en rester là et elle travaille ainsi sur une autre version encore plus performante, une version basée cette fois sur l’architecture Quantum. Il ne sera d’ailleurs pas nécessaire d’attendre plusieurs années avant d’en profiter puisqu’elle sera déployée à partir de l’année prochaine.
L’architecture de Firefox a beaucoup évolué au fil des versions, mais il a toujours eu la fâcheuse habitude à regrouper tous les onglets ouverts dans le navigateur au sein d’un seul et même processus.

Electrolysis s’appuie sur une logique de fonctionnement différente pour sa part. Cette architecture divisera effectivement le processus du navigateur en plusieurs sous-processus prenant en charge un ou plusieurs pages web.

Electrolysis n’est que le début

Grâce à elle, Firefox devrait gagner en performances.
Quantum ira encore plus loin. Il viendra ainsi remplacer le moteur de rendu Gecko par un nouveau moteur capable de faire tourner les modules de l’application en parallèle en s’appuyant sur les différents cœurs du processeur ou sur la puce graphique de nos ordinateurs. Grâce à ce système, le navigateur de Mozilla devrait offrir de meilleures performances et se montrer bien plus réactif.
C’est d’ailleurs ce qu’explique David Bryant, responsable Plateform Engineering chez Mozilla, sur le blog de la fondation : « Les navigateurs sont apparus d’abord à l’ère des ordinateurs de bureau. Ces premiers ordinateurs avaient seulement un processeur constitué d’un seul cœur qui ne pouvait traiter les commandes que dans un seul flux. (…) Même aujourd’hui, dans la plupart des navigateurs, une page web individuelle fonctionne principalement sur un seul fil d’exécution ».
Il ajoute ensuite : « Mais aujourd’hui, nous parcourons le web sur des téléphones, des tablettes et des ordinateurs portables qui sont beaucoup plus sophistiqués et qui ont souvent deux, quatre ou même plus de cœurs. De plus, il est maintenant courant pour les appareils d’intégrer un ou plusieurs GPU hautes performances qui peuvent accélérer le rendu et d’autres types de calcul ».

Quantum, l’avenir de Firefox

L’idée est donc simple, Mozilla souhaite dépoussiérer son navigateur afin qu’il puisse tirer pleinement parti des possibilités offertes par les ordinateurs de notre époque.
Plus concrètement, pour développer Quantum, la fondation compte s’appuyer sur Servo, un projet expérimental reposant sur la programmation parallèle. Le module CSS de Gecko sera ainsi remplacé par le module CSS de ce projet et il en ira de même pour le moteur de rendu graphique.
Le module axé sur la gestion des pages sera développé pour sa part par les ingénieurs de la fondation. Baptisé Quantum DOM, il répartira les pages dans différents fils d’exécution de processus afin d’optimiser leur affichage.
Mozilla compte affiche de solides ambitions et il envisage ainsi de mettre en place cette nouvelle architecture dès l’année prochaine pour les versions Windows, macOS, Linux et Android de Firefox.

Source : Fredzone.org



jeudi 27 octobre 2016

Contre-attaque de Microsoft VS Apple

Microsoft dévoile Surface Studio, PC tactile de 28 pouces


Panos Panay, vice-président corporate de Microsoft pour l’offre Surface, présentant le tout nouveau Surface Studio lors d'un événement à New York le 26 octobre 2016. (rcédit : D.R.)
Cet après-midi, à New York, Microsoft n'a pas seulement présenté une nouvelle version du Surface Book, mais comme on s'y attendait, un poste de travail presque tout-en-un. Sous le nom de Surface Studio, celui-ci présente un affichage de 28 pouces logeant dans 12,5 mm d'épaisseur. Il sera disponible au prix de 2 999 dollars HT d'ici décembre aux Etats-Unis, mais dans un premier temps en quantités limitées.
Surface n’est plus seulement une gamme de PC au format tablette ou laptop, c’est aussi, désormais, un poste de travail du plus bel effet présentant un large écran tactile de 28 pouces à la ligne effilée, ne dépassant pas les 12,5 mm d’épaisseur et offrant une résolution de 192 points par pouce et 13,5 millions de pixels avec une palette de couleurs Truecolor. Le mécanisme d’inclinaison de cet affichage permet à son utilisateur de le baisser très facilement pour s’en rapprocher, en l’orientant comme une planche à dessin ou un cahier sur lequel il pourra se pencher, pour écrire ou dessiner avec le Surface Pen. Cet après-midi à New York, Panos Panay, vice-président corporate de Microsoft pour l’offre Surface, s’est fait un plaisir de mettre en scène la façon dont on pouvait travailler avec ce PC grand format, au gré de son inspiration, tout en dialoguant avec l’assistant Cortana.
« Le matériel doit disparaître dans l’arrière-plan, rester silencieux, y compris visuellement », a-t-il commenté. En résumé, Microsoft a tout particulièrement soigné le design de son Surface Studio pour qu’il puisse se faire oublier. L'ordinateur, annoncé au prix de 2 999 dollars HT, est animé par un processeur quad-core Core i7 d’Intel. Il intègre 32 Go de mémoire DDR4, une carte graphique GeForce GTX 980 M de Nvidia et un disque de 2 To. L'écran s'accompagne à sa base d'un boîtier de 250 x 220 x 32,20 mm intégrant les hauts-parleurs, la connectique et le disque. Les pré-commandes démarrent dès maintenant aux Etats-Unis pour une première disponibilité en décembre, mais ce poste de travail presque tout-en-un ne sera d'abord livré qu'en quantités limitées.

Le nom de Studio fait référence au processus de création, au sens large. Pour compléter ce PC dernier né, Microsoft l'accompagne d'un tout nouveau périphérique, le Surface Dial. Ce petit boîtier circulaire se place directement sur l’écran pour faire apparaître des menus qui, selon les applications, permettront de choisir des couleurs dans une palette, d’ajuster le son ou l’éclairage de l’écran ou de circuler dans un document. Pour donner un aperçu de l’éventail de fonctionnalités accessibles, notamment pour les créateurs, Panos Panay a cédé la place à Ben Wolstenholme, le fondateur de Madefire, qui développe des outils de storytelling apportant aux auteurs de nouvelles façons de raconter des histoires. Celui-ci a montré comment, avec Surface Studio, il pouvait associer toutes ses étapes de création dans un seul workflow en faisant appel à divers raccourcis et en mettant le Surface Dial à profit.

A New York, Microsoft a également présenté le Surface Book i7 qui reprend les caractéristiques du Surface Book d'origine en termes d'encombrement. Ce modèle de 13 pouces équipé d'une puce Core i7 présente surtout une autonomie améliorée de 30% allant, selon Panos Panay, jusqu'à 16 heures. Les performances graphiques sont doublées par rapport au Surface Book d'origine et l'ordinateur dispose d'un deuxième ventilateur. Les pré-commandes ont également débuté pour ce portable qui sera disponible en novembre pour un prix démarrant à 2 399 dollars HT.

A l'issue de la présentation new-yorkaise ce 26 octobre, le CEO de Microsoft est intervenu à son tour. « Je pense que les 10 prochaines années seront définies par les technologies qui donnent les moyens de créer », a affirmé Satya Nadella. « Dans chacun des choix que nous faisons, nous cherchons le bon équilibre entre la consommation et l’expression créative », a-t-il assuré. « Ce que vous voyez aujourd’hui, c’est la naissance d’un nouveau medium, un futur où l’on pourra se déplacer de la 2D à la 3D, des objets 3D aux hologrammes et des hologrammes à la réalité mélangée, en partageant sans rupture des expériences entre les mondes numérique et réel », a souligné le CEO. En guise de conclusion, pour marquer l’appel de Microsoft aux créatifs de tous horizons, il s'est aventuré sur les terres du poète allemand Rainer Maria Rilke en citant audacieusement un extrait de ses  « Lettres à un jeune poète » : « The future enters into us, in order to transform itself in us, long before it happens »*.
* (C'est l’avenir qui entre en nous de cette manière pour se transformer en notre substance, bien avant de prendre forme lui-même).

Source : Lemondeinformatique.fr

mercredi 26 octobre 2016

Menace sur les terminaux Android

Les attaques par RAM processeur menacent les terminaux Android


Le row hammering permet de compromettre les terminaux Android en exploitant une faiblesse de conception de la RAM des processeurs. (crédit : D.R.)
Des chercheurs d'une université néerlandaise ont mis au point une nouvelle méthode pour compromettre les terminaux Android et les ordinateurs sans exploiter les vulnérabilités logicielles : ils ont réussi à inverser de manière fiable les bits des cellules de la mémoire physique, exploitant une faiblesse de conception de la RAM des processeurs. La méthode pourrait inspirer de nouveaux modes d'attaques.
Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour compromettre les appareils mobiles Android et les ordinateurs sans exploiter les vulnérabilités logicielles : ils ont réussi à inverser de manière fiable les bits des cellules de la mémoire physique, exploitant une faiblesse de conception de la RAM des processeurs. La méthode pourrait inspirer de nouveaux modes d’attaques. La technique pourrait également s’appliquer à d'autres types de mémoire RAM et affecter des dispositifs et des ordinateurs tournant avec des puces x86.

Ce type d’attaque est devenu possible, depuis que, ces dix dernières années, les concepteurs de puces ont cherché à augmenter la capacité de la DRAM tout en réduisant de plus en plus la taille des processeurs, exposant dans certaines conditions les cellules situées en bordure extérieure à des fuites de charges électriques. Ainsi, un accès rapide et répété à des emplacements de mémoire physique, un processus appelé « hammering » ou « martèlement », peut provoquer l’inversement des valeurs de bits de 0 à 1 ou de 1 à 0 dans les espaces adjacents.

Les attaques par martèlement de mémoire connues depuis 2015

Même si ces interférences électriques sont connues depuis un certain temps et qu’elles ont été étudiées par les concepteurs pour améliorer la fiabilité de leurs puces - une mémoire corrompue peut provoquer des plantages du système - les chercheurs ont montré que ces fuites pouvaient aussi avoir des conséquences graves pour la sécurité si elles étaient provoquées et contrôlées de manière volontaire. En mars 2015, des chercheurs travaillant pour le Project Zero de Google ont présenté deux exploits d'escalade de privilèges basés sur cet effet de martèlement de mémoire sur une puce 64 bits x86.
L’un des exploits leur a permis de faire sortir du code de la sandbox de Google Chrome et de l’exécuter directement dans le système d'exploitation. Les autres exploits leur ont permis de gagner des privilèges au niveau du noyau sur une machine Linux. Depuis, d'autres chercheurs ont étudié le problème et montré que cette fuite de mémoire pouvait être exploitée depuis des sites Web via JavaScript ou pouvait affecter des serveurs virtualisés fonctionnant dans des environnements cloud. Cependant, ils ne savaient pas encore si la technique pourrait fonctionner sur l’architecture ARM, que l’on retrouve dans la majorité des puces équipant les smartphones et autres appareils mobiles.

Une app malveillante créée sur mesure pour Android

Mais aujourd’hui, une équipe composée de chercheurs du VUSec Group de la Vrije Universiteit d’Amsterdam (Pays-Bas), de l'Université de Technologie de Graz (Autriche), et de l'Université de Californie à Santa Barbara a non seulement démontré que ces attaques de type « Rowhammer » étaient possibles sur l’architecture ARM, mais qu’elles étaient encore plus faciles à réaliser que sur l’architecture x86. Les chercheurs ont surnommé leur nouvelle attaque Drammer, pour qualifier une attaque Rowhammer déterministe. Les chercheurs doivent présenter leurs résultats ce mercredi à la 23e ACM Conference on Computer and Communications Security qui se tient du 24 au 28 octobre à Vienne. L'attaque se fonde sur des techniques de « martèlement » antérieures conçues et démontrées dans le passé.
Les chercheurs de VUSec ont créé une application malveillante Android qui ne nécessite ni permissions, ni privilèges root quand elle est exécutée en utilisant un inversement indétectable des bits de mémoire. Les chercheurs ont testé 27 appareils Android de différents fabricants, dont 21 intégraient une puce ARM basée sur l’architecture ARMv7 (32 bits) et 6 basés sur l’architecture ARMv8 (64 bits). Ils ont réussi à retourner les bits de 17 dispositifs ARMv7 et ceux d’un dispositif ARMv8, ce qui indique qu'ils sont vulnérables à l'attaque. En outre, la technique Drammer peut être combinée avec d'autres vulnérabilités Android comme Stagefright ou BAndroid pour mettre au point des attaques à distance ne nécessitant pas le téléchargement manuel de l'application malveillante par les utilisateurs.

Un problème signalé à Google mais pas encore résolu

Google est conscient de ce type d'attaque. « Quand les chercheurs ont signalé ce problème à notre programme de prime aux bogues Vulnerability Rewards Program, nous avons travaillé avec eux pour mieux comprendre ce qui se passait et protéger nos utilisateurs », a déclaré un représentant de Google dans un communiqué envoyé par courriel à nos confères d’IDG NS. « Nous avons mis au point une procédure d’atténuation qui sera incluse dans notre bulletin de sécurité de novembre ». « L'atténuation de Google complique l'attaque, mais elle ne résout pas le problème sous-jacent », ont indiqué de leur côté les chercheurs de VUSec.

Source : Lemondeinformatique.fr

mardi 25 octobre 2016

Actualité du jour 25 Octobre 2016

Attaque DDoS géante : Hangzhou Xiongmai Technology rappelle ses webcams (MAJ)


Hangzhou Xiongmai Technology propose une grande variété de webcams dont certaines ont servi d'appui pour une attaque DDoS. (crédit : D.R.)
Le fabricant chinois d'enregistreurs numériques et de caméras IP Hangzhou Xiongmai Technology a procédé au rappel de l'ensemble de ses modèles de webcams, soit 4,3 millions de produits. Ces équipements ont fait partie des centaines de milliers de terminaux connectés utilisés dans le cadre de l'attaque géante par déni de service qui a perturbé ce week-end le web mondial.
Pointé du doigt pour avoir facilité l'exploitation de failles de sécurité ayant débouché sur l'attaque massive par déni de service (DDoS) ayant perturbé ce week-end l'accès à de nombreux sites et services web dont Twitter ou encore Airbnb, le chinois Hangzhou Xiongmai Technology a engagé une vaste campagne de rappel de produits. Parmi ses équipements ciblés par ce rappel, on trouve notamment l'ensemble de ses modèles récents de webcams vendus aux Etats-Unis, ce qui représente 4,3 millions de produits.

Le manque de sécurité de ces dispositifs a été pointé du doigt par les experts en sécurité car ils ne permettent pas à l'utilisateur de changer le mot de passe par défaut. Une lacune loin d'être anodine puisqu'elle permet aux pirates de prendre facilement la main dessus. « Les questions de sécurité sont un problème auquel toute l'humanité doit faire face », a indiqué Hangzhou Xiongmai Technology dans un communiqué. « Depuis que les géants de l'industrie les ont rencontrées, Xiongmai n'a pas peur d'y faire face à son tour. »
L'attaque par déni de service géante de ce week-end est liée au malware Mirai. Celui-ci permet de créer des botnets à partir de terminaux et produits connectés au web. Il a infecté près de  500 000 terminaux après la révélation de son code source début octobre.

lundi 24 octobre 2016

Actualité du jour 24 Octobre 2016

Un mini PC en kit à compléter soi-même !



TESTS - Équipé d'un puissant processeur Core i7 et des dernières technologies, ce PC laisse le soin à l’utilisateur de choisir et d’installer la mémoire vive, le disque dur et le système d’exploitation. Ultra-compact et silencieux, il peut être disposé dans le salon et relié à la TV à l’aide d’un câble HDMI. Il devient alors un redoutable lecteur vidéo !

LE MODÈLE QUE NOUS AVONS TESTÉ : Gigabyte Brix GB-BSi7HT-6500

Le Brix de Gigabyte est un ordinateur ultra compact qui se glisse facilement sur un bureau ou derrière une télévision. Un système d’accrochage normalisé permet même de le fixer à l’arrière d’un écran pour une totale discrétion. Malgré son encombrement réduit, il s’agit d’un véritable PC capable d’affronter les usages les plus exigeants. Associé à une TV, le Brix fera une parfaite console multimédia, apte à lire des films, des séries et des contenus en ligne (Netflix, YouTube, etc.) en Full HD ou en 4K. La particularité de ce PC est qu’il est livré « nu » (ou « barebone »). Il faut donc lui ajouter de la mémoire vive, un dispositif de stockage et un système d'exploitation. L’opération n’est pas trop complexe à mener, mais l’achat de ces éléments fait gonfler une note déjà salée (655 euros pour la version équipée d’un processeur Intel Core i7 de sixième génération que nous avons testée).

Un boîtier minuscule mais truffé de connecteurs en tous genres

Ne vous fiez pas à la finition « brossée » du boîtier qui évoque du métal : le Brix GB-BSi7HT-6500 fait la part belle au plastique. La qualité de fabrication reste très acceptable, sans égaler toutefois le Mac mini d’Apple. En dépit des dimensions lilliputiennes, Gigabyte est parvenu à loger de nombreux connecteurs. On retrouve ainsi deux ports USB 3.à l’avant, ainsi qu’une entrée micro et une sortie casque. S'ajoutent à cela deux ports USB 3.0 et un lecteur de cartes mémoire SD sur le côté droit. L’arrière du boîtier abrite des sorties vidéo HDMI et Mini DisplayPort, une entrée réseau Gigabit Ethernet ainsi port USB Type-C. Ce dernier fonctionne en mode USB 3.1 Gen2 (avec un débit théorique de 10 Gbit/s), mais également en mode Thunderbolt 3 (débit de 40 Gbit/s) pour connecter en cascade jusqu’à six appareils (par exemple un moniteur 4K et différents disques durs externes).

Avant d’en profiter, une séance de bricolage s’impose

Comme tout bon « barebone », le Brix GB-BSi7HT-6500 n’est pas prêt à l’emploi quand on le sort de son carton. Il faut encore acheter de la mémoire vive (SO-DIMM DDR4), un disque dur ou un SSD et un système d’exploitation et installer ce petit monde. Pour le stockage, on a le choix entre une unité 2,5 pouces classique (SSD ou disque dur) et un SSD au format M.2 (22 mm de largeur). Les deux interfaces peuvent être utilisées conjointement, avec un SSD M.2 recevant Windows et les programmes et un disque dur 2,5 pouces de grande capacité dédié aux fichiers par exemple. La carte-mère dispose par ailleurs de deux emplacements pour de la mémoire vive de type DDR4 au format SO-DIMM (celui des portables). La mise en place de ces composants est un jeu d’enfant. Le dessus du boîtier s’enlève intégralement, dévoilant les différents connecteurs. Plus que le montage, c’est le coût des éléments supplémentaires indispensables au fonctionnement du PC qui interpellent. Il faut en effet compter environ 55 euros pour 8 Go de mémoire vive, 130 euros pour Windows 10 et près de 130 euros pour un SSD M.2 de 256 Go. Nous arrivons au final à 970 euros sans clavier ni souris pour notre configuration de test.

Des performances dignes d’un « gros » PC

Le processeur Intel Core i7 de sixième génération (Skylake) s’avère assez rapide pour la plupart des programmes, qu’il s’agisse de bureautique, de multimédia ou de montage vidéo. Nous avons pu aussi visionner sans saccade des vidéos 4K à 30 images par seconde et des vidéos 1080p à 60 images par seconde. Pour les jeux, le résultat est mitigé, la faute à la puce 3D intégrée, bien moins puissante qu’une carte graphique dédiée de milieu de gamme. Ainsi, lors de nos tests, nous avons échoué à faire fonctionner certains jeux très gourmands en ressources comme Dirt 3. Pas de quoi espérer remplacer la PlayStation 4 ou la Xbox !

INTER ALORS, ON ACHÈTE ?

Compact et silencieux (nous avons relevé 32,9 dB au repos et de 37,2 dB en usage intensif), ce mini PC ne manque pas d’atouts, à condition d’y mettre le prix (environ 1 000 euros pour une configuration complète).
EN BREF
LES PLUS
+ Compact et silencieux
+ Le processeur puissant
+ Le port USB 3.1 et Thunderbolt 3 

LES MOINS
- Prix élevé
- Oblige à un peu de bricolage 

FICHE TECHNIQUE
Processeur : Intel Core i7-6500U
Processeur graphique : Intel HD Graphics 520
Type de mémoire vive : DDR4
Quantité de mémoire vive : 0 Go
Connectique : 4 x USB 3.0, 1 x USB Type-C, HDMI, DisplayPort
Réseau : Wi-Fi 802.11ac, Bluetooth, Ethernet 1 Gbits
Dimensions : 5 x 11,3 x 11,9 cm
Poids : 800 g
Prix : 650 € sans disque dur ni RAM

Source : News.sfr.fr

samedi 22 octobre 2016

Actualité du jour 22 Octobre 2016

Une attaque informatique majeure a paralysé une partie du Web pendant plusieurs heures


Twitter, Netflix, Reddit ou encore le « New York Times » : certains des plus grands sites mondiaux ont été fortement perturbés, essentiellement pour les internautes américains.


Une attaque informatique massive a paralysé une partie du Web, essentiellement aux Etats-Unis, depuis la fin d’après-midi, vendredi 21 octobre. L’entreprise au cœur des perturbations, Dyn, a annoncé peu après minuit, heure de Paris, que l’incident avait été résolu.

L’attaque, de type « déni de service », qui consiste à saturer un service de connexion pour le rendre inaccessible, a visé plus spécifiquement les services de Domain Name System (DNS) de Dyn. Le DNS est en quelque sorte l’aiguillage d’Internet : lorsqu’un internaute tape un nom de domaine dans son navigateur, par exemple www.lemonde.fr, c’est le serveur DNS qui oriente automatiquement l’internaute vers le site désiré.
On ne peut accéder à certains sites qu’en passant par les serveurs DNS de Dyn. Submergés par l’attaque, ils ne pouvaient plus répondre : l’attaque ne visait donc pas les sites eux-mêmes mais l’infrastructure utilisée par les internautes pour les atteindre.


Deuxième vague

La panne a touché des sites parmi les plus importants de la planète. Le réseau social Twitter, le site de vidéo Netflix, le forum Reddit ou le site du New York Times ont fait partie des plus affectés. La plupart des perturbations ont concerné les internautes situés aux Etats-Unis, même si certains sites étaient inaccessibles depuis l’Europe.
Une première attaque a débuté en milieu d’après-midi, mais a été rapidement circonscrite. « Ça n’était pas une attaque par déni de service habituelle » a expliqué au New York Times Kyle York, cadre chez Dyn, immédiatement après l’offensive. Il ne croyait pas si bien dire : une deuxième vague a déferlé peu avant 18 heures (heure de Paris).
Face à l’ampleur de l’attaque, le FBI et le Département de la sécurité intérieure américain ont annoncé avoir entamé une enquête. « Dyn a été ciblé par des gens préparés. Cette attaque est sans doute le résultat d’une préparation importante, minutieuse », estime, à chaud, un bon connaisseur de l’industrie.
Les attaques par déni de service sont fréquentes. Celles qui touchent les serveurs DNS le sont également. Plus rares sont celles qui parviennent à perturber le fonctionnement d’un acteur majeur de cette industrie comme Dyn. « Ce qui est particulier dans cette attaque, c’est sa durée, qui est assez exceptionnelle. C’est très préoccupant car ces infrastructures sont censées être les plus robustes », estime Matthieu Bonenfant, directeur produit chez Stormshield.

Internet des objets

Cette attaque contre Dyn va entretenir le vent d’inquiétude qui souffle depuis plusieurs semaines au sujet des attaques par déni de service. Selon l’entreprise Verisign, qui a récemment publié un rapport sur le sujet, elles auraient progressé de 85 % dans le monde entre la fin 2014 et la fin 2015.
La société française OVH a fait justement l’objet, fin septembre, d’une violente attaque de ce type par des réseaux d’objets connectés. « On peut se poser de grosses questions sur la robustesse de certaines ressources Internet dans les mois à venir, notamment à cause de l’Internet des objets », explique encore M. Bonenfant. « Le nombre de terminaux facilement accessibles augmente » et peuvent être mobilisés à l’insu de leur propriétaire pour lancer des attaques. C’est une attaque menée par des objets connectés qui a touché OVH.

Mi-septembre, Bruce Schneier, expert internationalement reconnu en cybersécurité, publiait un article apocalyptique expliquant que « quelqu’un était en train de tester les défenses d’entreprises gérant des parties fondamentales d’Internet » en vue d’une attaque d’ampleur. Même si cette description correspond parfaitement à l’entreprise Dyn, il est trop tôt pour savoir si l’attaque en cours contre Dyn est liée à la prédiction de M. Schneier.

Source : Lemonde.fr

vendredi 21 octobre 2016

Actualité du jour 21 Octobre 2016

Nintendo dévoile enfin sa console « NX »


Après des mois de rumeurs, Nintendo lève le voile sur sa console Switch, dont le nom de code était « NX ».

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Cela fait un moment que l’on parle de la console « NX » de Nintendo. Par rapport aux consoles PS4 et Xbox One de Sony et Microsoft, la next-gen de l’entreprise japonaise, la Wii U, n’a pas vraiment eu un succès fou. Mais avec cette nouvelle console, dont le nom de code était « NX », la firme japonaise souhaitait rectifier le tir avec un concept complètement différent.
Et aujourd’hui, Nintendo dévoile enfin cette fameuse console, dont le vrai nom est « Switch », dans une vidéo trailer. Pour le moment, nous ne connaissons pas tous les détails concernant ce nouveau produit. Mais comme vous pouvez le voir, il s’agit d’un hybride entre la console portable et la console de salon. Sur une séquence, on voit un joueur arrêter de jouer en mode salon pour continuer en mode portable, dehors. Sur une autre, la console est en mode portable, mais permet tout de même à deux joueurs de s’affronter sur Mario Kart. Et enfin, sur une autre, on voit quatre personnes jouer en multi-joueurs sur deux consoles, en mode portable.

Dans la description de la vidéo, Nintendo explique que la Switch permet de jouer « n’importe où, n’importe quand et avec n’importe quel autre joueur ». Selon le site The Verge, la Nintendo Switch sera disponible à partir du mois de mars. Après, bien que le concept modulaire soit nouveau et bien qu’il ait l’air très intéressant, il reste à savoir ce que la Switch propose au niveau des performances (aura-t-elle assez d’arguments pour faire le poids faces aux nouvelles consoles 4K de Sony et Microsoft ?). On attend aussi de connaître la liste des titres qui seront disponibles sur cette console à sa sortie. Après tout, avoir une bonne console ne suffit pas. Il faut aussi qu’il y ait assez de bons jeux disponibles.
Source originale :Theverge.com
Source française : Presse-citron.net

jeudi 20 octobre 2016

Actualité du jour 20 Octobre 2016

Samsung dévoile son ordinateur au design modulaire


Le nouveau Samsung ArtPC Pulse affiche un design modulaire novateur, fait office de barre de son et peut être programmé pour s’illuminer de différentes couleurs lorsque vous recevez un courriel ou une notification sur les réseaux sociaux.
artpc
Samsung considère son dernier PC haut de gamme comme un ordinateur qui bouscule “l’idée qu’on se fait traditionnellement de l’apparence et de la façon de fonctionner d’un PC de bureau”, et même si son design cylindrique et modulaire est véritablement novateur, l’ArtPC Pulse devrait s’attirer beaucoup de comparaisons sur le plan esthétique avec un autre ordinateur cylindrique et noir, le Mac Pro d’Apple.
En effet, le modèle d’Apple mesure 25 centimètres de hauteur et 16,7 cm de diamètre, contre respectivement 30 centimètres et 14 centimètres pour l’ordinateur conçu par Samsung.
Il existe cependant suffisamment de différences entre les deux machines pour que la société coréenne ne soit pas accusée de suivisme. La première d’entre elles, évidemment, est qu’il s’agit ici d’un PC tournant sous Windows 10, et non d’un Mac.
Une enceinte omnidirectionnelle Harman Kardon
La deuxième différence est donc sa conception modulaire. De nouvelles unités cylindriques peuvent être ajoutées à la tour principale, ce qui rappelle presque la “Pyramide arc-en-ciel”, le célèbre jouet pour enfants de Fisher Price. Et l’analogie fonctionne, car ajouter de nouvelles fonctionnalités à cet ordinateur devrait littéralement être un jeu d’enfant. Cependant, pour l’instant tout du moins, ces cylindres n’existent qu’en version disques durs d’une capacité d’1 téraoctet.
Au sommet de la tour, on trouve une enceinte omnidirectionnelle développée par Harman Kardon, assez précise et puissante pour sonoriser une pièce. Elle fait office de barre de son connectable à d’autres appareils, par exemple un poste de télévision.
La dernière nouveauté est une lumière clignotante, dont la couleur et la luminosité sont modifiables : l’idée est que l’utilisateur la programme pour qu’elle lui indique qu’il a reçu une notification : par exemple, une lumière bleue pour les réseaux sociaux, verte pour la réception d’un courriel, etc.
Pas de date de lancement en Belgique
À l’intérieur, la machine est équipée au choix de processeurs de sixième génération Intel Core i5 ou Core i7, de jusqu’à 16 gigaoctets de mémoire vive et d’un processeur graphique AMD Radeon RX460. Sans oublier 256 gigaoctets de mémoire SSD. En optant pour le modèle le plus puissant en Core i7, le disque dur modulaire d’1 téraoctet est installé en standard.
Samsung doit encore confirmer la date de lancement officiel ainsi que le prix de sa machine, mais il faut s’attendre à le voir débarquer dans les magasins américains avant la fin du mois, autour de 1200 $. Pour l’instant, aucune information n’indique une date de lancement en Belgique.

Source : Geeko.lesoir.be

mercredi 19 octobre 2016

Actualité du jour 19 Octobre 2016

Windows et le célèbre Ctrl + Alt + Suppr, une mauvaise idée selon Bill Gates


Bill Gates est actuellement l’un des hommes les plus riches de la planète. Son succès est le fruit d’un empire, celui de la firme Microsoft. Lors d’une récente interview évoquant son parcours professionnel, il s’est arrêté quelques instants sur la célèbre combinaison de touche Ctrl+Alt+Suppr.
Windows 95

Windows et le Ctrl+Alt+Suppr, une erreur

Le fondateur de Microsoft avoue que si une chose pouvait être changée, elle concernerait l’usage de Ctrl + Alt + Supp lors du démarrage des anciennes versions de Windows. Il explique
« Heureusement, la plupart des machines de nos jours se sont éloignés de cette usage. Il est clair qu’il a fini par être une pièce délicate de l’interface utilisateur. Si nous devions le refaire, nous ne le ferions pas »
Ce n’est pas la premiere fois qu’il exprime ce regret. Le 23 septembre 2013 lors d’une présentation, il avait souligné que la décision d’utiliser cette combinaison de touches pour s’identifier dans Windows « était une erreur ».
La combinaison Ctrl-Alt-Suppr déclenche une action spécifique du système d’exploitation d’un ordinateur. Elle a été inventée par David Bradley, l’un des ingénieurs ayant travaillé sur le premier PC IBM.  La première tentative fut Ctrl + Alt + Echap mais par sécurité la touche « Echap » a été remplacée par celle du « Suppr ». L’objectif était de rendre impossible la manipulation avec une seule main.

Ctrl+Alt+Suppr et Windows, des actions différentes avec le temps

Son usage fut présent sous MS-DOS pour relancer un PC (reboot),  sous Windows 3.1 à Windows ME pour obtenir une boite de dialogue permettant d’arrêter des processus ou encore de redémarrer le système et sous Windows NT et ses successeurs (Windows Server 2000, Windows XP, Windows Server 2003, etc.) afin d’avoir la main sur WinLogon.
Bill Gates est le cofondateur de Microsoft. L’entreprise fut lancée avec Paul Allen en 1975. En l’espace de 40 ans, la firme est devenue un mastodonte dans le monde de la High Tech. Présent dans le monde entier et derrière les systèmes d’exploitation les plus utilisés de l’histoire, elle a permis à Bill Gates de devenir l’homme le plus riche du monde. Selon le dernier classement en date du mois de septembre 2016, sa fortune est estimée à 81,7 milliards de dollars.

mardi 18 octobre 2016

Actualité du jour 18 Octobre 2016

NINTENDO NX : LA PRÉSENTATION OFFICIELLE EST « IMMINENTE »


Le mystère autour de la prochaine console de Nintendo reste entier. Alors que le constructeur a bien annoncé que celle-ci serait révélée cette année et sortirait en mars 2017, nous n’avons toujours rien eu autour de la fameuse Nintendo NX. L’annonce devrait être imminente, comme le révèle des sources proches du milieu au journaliste français William Audureau.

Le secteur du jeu vidéo connait lui aussi de nombreuses révolutions ces derniers mois. Microsoft tente la fusion complète avec l’univers PC et Windows 10 sur Xbox One, quand Sony tente de s’imposer comme le meilleur rapport qualité/prix pour la réalité virtuelle.
A côté de cela, Nintendo connaît une fin d’année désastreuse avec sa Wii U, qui n’a presque aucun titre en 2016. En parallèle, il a su créer une percée fulgurante sur le mobile, avec la sortie récente de Pokémon Go et la prochaine sortie de Super Mario Run sur iOS et Android.
Il n’abandonne pas pour autant les consoles de salon, et sa prochaine NX doit sortir en mars 2017. Elle n’a toutefois jamais été officiellement dévoilée, causant de nombreux doutes dans le coeur des fans. William Audureau, journaliste de confiance de la rédaction Pixel au Monde, cite des sources internes pour déclarer, suite aux rumeurs d’une annonce « dans la semaine » :


A noter que le prochain bilan investisseur du constructeur se fera le 26 octobre. Une présentation en bonne et due forme avant cela semble donc tout à fait logique. Il nous tarde en tout cas d’avoir le fin mot sur le présumé concept hybride entre salon et portable que préparerait Nintendo.

Source : phonandroid.com

lundi 17 octobre 2016

Actualité du jour 17 Octobre 2016

Google a enfin dévoilé ses nouveaux Google Pixel et Pixel XL au début du mois, montrant ainsi ses premiers pas dans la cour des grands alors qu’il veut prendre d’assaut Apple et ses iPhone 7. Mais font-ils vraiment le poids ? Un utilisateur l’ayant reçu en avance a en tout cas pu essayer le téléphone en conditions réelles, et note une excellente autonomie pour le Pixel.

Google est dans un mouvement bien différent du passé pour cette année 2016. Lui qui était souvent en retrait sur le matériel, afin de parfaire ses relations et se concentrer sur le logiciel, a décidé de faire un énorme virage et tenter la conquête de ce marché ultra compétitif.
Pour cela, il s’est armé des Google Pixel et Pixel XL dévoilés officiellement à la conférence « Made by Google » en début de mois. Deux téléphones qui ont la particularité d’être résolument haut de gamme, et venant donc concurrencer Samsung et Apple dans le haut du panier du marché.
Ils n’arriveront pas en France avant bien longtemps, mais un acheteur américain du Pixel simple a reçu le sien bien en avance et s’est épanché sur Reddit quant à son utilisation. Pour lui, c’est bien simple : son autonomie est phénoménale.

Nous savions déjà que son nouveau capteur photo était fantastique, mais les 2770 mAh de batterie du Pixel n’avaient pas de quoi nous enchanter. Et pourtant : l’homme a tenu de 9h à 22h30 sans recharger une seule fois son téléphone, en conditions réelles, en utilisant les données mobiles et le GPS allègrement . A 22h30, il restait encore 40% de batteries au téléphone !
On sent que pour justifier son prix exorbitant à 759€ minimum, proche des téléphones Apple, Google a enfin joué le jeu de l’optimisation absolue. L’utilisateur a également révélé des statistiques plus précises sur son utilisation, qui montrent que le téléphone pourra facilement atteindre les 4 heures minimums de Screen On Time, généralement réservées aux phablettes. Chapeau bas si nos tests nous donnent les mêmes résultats.
Source française : phonandroid.com
Source originale : reddit.com
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